LA QUEUE DE CERISE : UNE SOLUTION POUR MAIGRIR NATURELLEMENT ?
28 Septembre, 2022
« Maigrir, ce n’est pas possible, j’ai tout essayé ! » Combien de fois entend-on le découragement qui jaillit de cette phrase, peut-être l’avez-vous vous-même prononcée ?
Maigrir, mincir, on sait à quel point le surpoids, sinon l’obésité, est le fléau des temps modernes qui arrive dans nos vies de plus en plus tôt. Le surpoids et l’obésité rendent malade, c’est hélas une donnée incontestable. Depuis les années 70 qui ont vu s’imposer un modèle économique de surconsommation industrielle, le phénomène ne fait qu’empirer. Aujourd’hui, ce modèle mondialement répandu fait des ravages, n’épargnant que très peu de pays, tels le Japon ou la Corée du Sud. Les populations les plus pauvres sont le plus touchées, les enfants les plus victimes de la « malbouffe » standardisée, véritable phénomène de société. N’est-il pas temps de réagir ?
COMMENT MAIGRIR ?
On ne sait plus comment s’y prendre. C’est devenu un tel enjeu et aussi un tel « business » que toute personne affligée d’un surpoids y perd ses repères, allant de conseils en recettes, engloutissant des produits miracles qui ne donneront au bout de quelque temps que l’impression d’avoir été dupé, abusé.
Régimes en tous genres, jeûnes, privations, rien n’y fait, le poids est toujours là, la taille XXL ne s’en laisse pas conter ! Lassitude, découragement sont au rendez-vous et, parfois, on se laisse glisser sur une pente dépressive, tant ce combat semble sans issue.
Comme à chaque fois que l’on se trouve confronté à un problème aux causes multiples, il faut s’en tenir à une ligne claire. Maigrir consiste, la plupart du temps, à accepter de modifier en profondeur et sur la durée son alimentation ; en soi, cela semble simple, c’est cependant extrêmement difficile, tant le besoin de se nourrir de ce que l’on aime est ancré, tant le rapport que l’on a construit sa vie durant avec la nourriture relève de l’intime, de la personnalité la plus profonde, la plus secrète.
L’UNIVERS DES PLANTES
Depuis plusieurs décennies, la médecine moderne a compris qu’elle pouvait se tourner vers les pharmacopées de civilisations millénaires, intégrer leur expérience, utiliser leurs savoir-faire. C’est ainsi que l’univers des plantes est devenu une science à part entière – la phytothérapie -, reconnue comme le moyen de se soigner mais aussi de prévenir les maladies, en favorisant le maintien d’une santé florissante. Les plantes, dans l’amaigrissement qui est souhaité (on parle bien d’amaigrissement pour se débarrasser de véritables kilos superflus et non de diktat de la minceur tel que l’imposent ou tentent de le faire les magazines féminins et les médias de la mode) ont de plus en plus un rôle central, à la fois parce qu’elles ont des effets secondaires maîtrisés – à la différence de nombre de médicaments purement chimiques – mais aussi parce qu’elles participent d’une nouvelle connexion au monde, plus douce, plus respectueuse, plus écologique.
LA QUEUE DE CERISE ET SES VERTUS DIURÉTIQUES
Rien de plus agréable que ces cerises qui emplissent nos paniers de retour du marché. Leur couleur rouge vif ou sombre, presque bordeaux et même noire, évoque l’été, la joie de vivre ? Mais qui connaît les pouvoirs des tiges, faussement banales, de ce fruit dodu que l’on imagine déguster en confitures, en tartes savoureuses, en clafoutis familial si on ne le croque pas sur le champ ?
Oh, surprise ! Les vertus diurétiques de la queue de cerise sont connues des civilisations orientales depuis des millénaires car on a compris il y a fort longtemps que la tige de la cerise, grâce à ses propriétés dépuratives, a pour effet de stimuler un organe essentiel et très sensible : le rein. C’est à la médecine traditionnelle, à la fois empirique et raisonnée, que l’on doit la découverte des propriétés drainantes et détoxifiantes de ces petites tiges dont l’expression consacrée « cela vaut des queues de cerises » ne se justifie nullement en ce qui concerne le programme minceur recherché ! Il convient toutefois de savoir que c’est un certain type de cerisier, le griottier, arbre poussant à l’origine en Europe et en Asie du Sud-Ouest, qui donne les meilleures tiges à utiliser en l’occurrence. Aujourd’hui, la culture de ces arbres s’est évidemment développée dans d’autres contrées, en Amérique du Nord par exemple.
COMMENT AGISSENT LES PETITS PÉDONCULES ?
Ils vont démontrer leur pouvoir diurétique en agissant sur un organe à l’importance parfois sous-estimée : le rein. Le rein qui fonctionne mal tend à provoquer une rétention d’eau qui joue un grand rôle dans la prise de poids. Le manque d’élimination engorge, année après année, le corps qui ne parvient plus à drainer les graisses superflues. Les rondeurs qui s’installent, le gonflement des chairs, en particulier au niveau du ventre pour les hommes comme pour les femmes, au niveau des jambes devenues douloureuses, ont souvent à voir avec une absence ou une insuffisance d’élimination des toxines par le système rénal. Les fameux pédoncules ont la propriété de purifier le sang, leur fort pouvoir dissout les triglycérides et allège le transit. Ballonnements et œdèmes ne résisteront pas à une infusion ou une décoction de queues de cerises, il faut aussi y penser en période de règles, lorsqu’il s’agit de soulager la douleur et non de perdre du poids. Car nos vaillantes tiges ont aussi cette capacité d’atténuer les crampes spasmodiques menstruelles…
DE QUOI SE COMPOSE UNE QUEUE DE CERISE ?
De flavonoïdes aux pouvoirs antioxydants, de vitamine C, de mélatonine et de potassium : un programme alléchant qui « booste » les régimes minceur, en toute simplicité, à bas coût.
TISANE OU DÉCOCTION ?
En tisane, si l’on veut faire soi-même à partir de tiges séchées de cerises sa potion, il convient de faire bouillir dans un litre d’eau dix minutes deux cuillerées à soupe de celles-ci. Ne jamais laver à l’eau chaude les tiges. Laisser refroidir le breuvage et consommer trois verres dans la journée. Ne pas dépasser dix jours de cure. Modifier votre alimentation, votre mode de vie. Maigrir se construit dans la durée !
Pour une décoction, prévoyez quatre cuillerées à soupe de queues de cerises que vous ferez tremper dix heures dans un litre d’eau. Ensuite, portez le breuvage à ébullition avant de filtrer pour une consommation froide.
Si l’on ne connaît pas de contre-indications à la prise de pédoncules de cerises, il convient que les femmes enceintes ou allaitantes ne s’auto-médicamentent pas et prennent un avis médical.
Il demeure indispensable de respecter les quantités et temps donnés pour éviter toute complication.
