LES PLANTES LES PLUS EFFICACES POUR LUTTER CONTRE LE DIABÈTE

25 Juillet, 2022

les plantes pour lutter contre le diabète

BIEN COMPRENDRE LE DIABÈTE : TYPE 1/TYPE 2

Cette maladie a été diagnostiquée très tôt, il y a environ 1500 ans. Il y a différentes sortes de diabète, le diabète sucré, le diabète rénal et celui qui menace la grossesse, le diabète gestationnel. En fait, le pancréas échoue à produire l’insuline qui régule le sucre dans le corps. Cette hormone aide le glucose, indispensable à notre énergie, à pénétrer dans les cellules avant qu’il s’accumule dans le sang. Le diabète, s’il est une maladie ancienne et bien connue, explose au XXIème siècle et nombre d’experts s’accordent à penser que ce sera la maladie de nos sociétés ultra développées.

Très grave et demandant une vie entière suspendue à des piqûres d’insuline parce que le pancréas ne peut en fabriquer, le diabète de type 1 se détecte tôt durant l’enfance tandis que le diabète de type 2, dit aussi diabète non insulinodépendant ou encore diabète gras, touche 92 % des diabétiques. De sérieuses études montrent que ce dernier – maladie du jeune adulte ou de la maturité – augmente régulièrement. Il peut heureusement s’atténuer avec une alimentation adaptée.

On pourrait dire du diabète de type 2 qu’il est la maladie de notre époque, un siècle où l’abondance dans nos sociétés, qui s’oppose à une tempérance bien comprise, devient si extrême, si chaotique qu’elle induit des maux insidieux et terribles. À l’échelle mondiale, il devient une véritable épidémie chronique, affectant les adultes de plus en plus tôt et même nombre d’adolescents, générant à terme infarctus, AVC. Avant la survenue de ces accidents qui font peur, on déplore les troubles divers qui ne manquent pas de survenir : fatigue, démangeaisons, infections de certains organes, vessie, vulve ou difficultés d’érections.

QU’EST-CE, PRÉCISÉMENT, QUE LE DIABÈTE DE TYPE 2 ?

On sait que le diabète se développe progressivement, que les cellules du corps deviennent résistantes à l’insuline, que l’hyperglycémie – augmentation du taux de sucre dans le sang – s’installe alors et que le pancréas peu à peu ne parvient plus à fabriquer de l’insuline en quantité suffisante. Le pancréas des adultes de nos sociétés ultra développées, adeptes d’une nourriture définitivement trop grasse et trop sucrée, s’épuise comme s’épuisent les ressources de notre Terre. Tout a été dit sur la « malbouffe », sur le gras et le sucré qui endommagent notre santé, créent une accoutumance aussi difficile à endiguer que s’il s’agissait d’une addiction.

« On creuse sa tombe avec ses dents », le vieil adage populaire, avec la prédominance du diabète dans nos sociétés n’a jamais sonné aussi juste ! Le contexte est là, un contexte d’excès alimentaires, de surpoids ou d’obésité.

L’UTILISATION DES PLANTES

Depuis des années déjà, la phytothérapie a conquis ses lettres de noblesse. C’est en 1986 que l’OMS (Organisation mondiale de la santé) s’est sérieusement penchée sur les plantes médicinales, produisant trois volumes regroupant des monographies très détaillées à leur sujet, consacrant ainsi leur reconnaissance et ce en dépit de l’existence de deux courants qui se sont longtemps ignorés en se partageant le champ de la médecine : d’un côté, la médecine « moderne » qui privilégie les substances chimiques appliquées à un symptôme défini et la médecine issue des traditions populaires, qui s’appuie, depuis des millénaires, sur la connaissance des plantes.

LES POUVOIRS DE L’AIL ET DE L’OIGNON SUR LA SANTÉ

Déjà connues de nos ancêtres, les plantes les plus réputées pour prévenir le diabète gras sont les plus simples, les plus anciennes, l’ail et l’oignon. L’oignon fait baisser le taux de glucose, l’ail, même s’il n’est pas facile à consommer – on conseille deux à trois gousses par jour – va agir sur le foie pour la régulation du sucre dans le sang. L’ail, on le sait, a de multiples vertus pour la santé. Il est possible de préparer des infusions d’ail, ce n’est pas forcément un breuvage affriolant mais il est efficace !

En matière de prévention pour éviter la survenue du diabète comme pour en guérir, le fait est que s’habituer à consommer régulièrement de petites quantités d’ail apporte un bénéfice qui ne réclame qu’un peu de volonté… Quant à l’oignon, nombre de recettes de cuisine le déclinent de manière savoureuse.

l’ail pour combattre le diabète

LES BIENFAITS DES FRUITS ET DES LÉGUMES

Et ce n’est pas tout : les épinards aident à contrôler le taux de glycémie, le citron, parmi ses atouts multiples, diminue ce taux de sucre et le pamplemousse est un allié de choix, à condition toutefois de demander l’avis de votre médecin. En effet, toutes personnes suivant un traitement médicamenteux peut être sujet à des contres indications car le pamplemousse a un impact sur l’action de certains médicaments. On ne sait que trop peu que ces personnes prendraient de sérieux risques pour leur santé en consommant ce fruit sans précaution.

LE THÉ POUR LIMITER LE TAUX DE GLUCOSE DANS L’ORGANISME

Mais il y a aussi l’avoine, dont les fibres atténuent l’action du sucre en excès. Avez-vous pensé aux infusions ? Le dynamisme des plantes tient à leurs multiples capacités de transformation : infusions, décoctions, autant de remèdes qui, en ce qui concerne la lutte contre le diabète, s’appuient d’abord sur l’efficacité du thé vert, de la cannelle, du ginseng. Le thé, on ne l’ignore pas, est à doser prudemment, on recommande pour les bienfaits du thé vert une infusion d’une cuillère à soupe de feuilles de thé pour 240 ml d’eau à 55 degrés pendant deux minutes. On privilégiera une eau plate de préférence, peu minéralisée et douce. Quant à la cannelle, la consommation quotidienne de 1 à 6 grammes, pendant quarante jours, de cette épice, limiterait le taux de glucose dans l’organisme. Et le ginseng, consommé en poudre (3 grammes par jour), réduirait la glycémie s’il est pris au moment des repas.

LA BERBÉRINE POUR LUTTER CONTRE LE DIABÈTE GRAS

Mais, sans conteste, LA plante contre le diabète est la berbérine. Utilisée en médecine traditionnelle chinoise et ayurvédique, elle pourrait éviter de recourir aux médicaments prescrits aujourd’hui contre le diabète gras, selon une posologie de 1500 mg par jour, répartis pendant les repas. Elle n’aurait pas d’effets secondaires mais, elle reste déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

L’OLIVIER ET SES VERTUS

Enfin, l’olivier, dont les feuilles peuvent se consommer deux fois par jour – compter 10 grammes de feuilles fraîches pour 150 ml d’eau – et l’ortie, consommée en tisanes, en soupes, ont des vertus hypoglycémiantes reconnues. Le premier est à éviter pour les femmes enceintes et allaitantes, et l’ortie pour les personnes souffrant d’œdèmes ou de cancer de la prostate.