LES REMÈDES DE GRAND-MÈRE POUR FAIRE BAISSER LE CHOLESTÉROL

23 Mars, 2023

les remèdes de grand-mere pour faire baisser le cholestérol

Trop de cholestérol ? Vous n’êtes pas seul à être concerné ! Bien qu’une étude récente ait montré que les taux de cholestérol ont baissé dans les pays occidentaux, il reste une part importante de la population (20 à 30% environ en France par exemple) touchée.

LE « BON » ET LE « MAUVAIS » CHOLESTÉROL

Lorsque l’on évoque le taux de cholestérol en déplorant qu’il soit élevé – on parle d’« hypercholestérolémie », il faut préciser qu’il existe deux types de cholestérol : le « bon » cholestérol (« HDL » : protéines qui empêchent la formation de plaques sur la paroi de nos artères) et le « mauvais » cholestérol (« non-HDL » ou « LDL »), ce dernier étant associé à l’apparition de maladies cardiovasculaires car à l’origine du dépôt de plaques dans nos artères. On considère communément que son taux ne doit pas excéder 1,6g/L, sachant toutefois que l’appréciation doit tenir compte d’un certain nombre d’éléments tels que le sexe, l’âge, l’IMC (indice de masse corporelle c’est-à-dire le rapport poids/taille), les antécédents familiaux, etc.

L’athérosclérose – épaississement de la paroi des artères réduisant le passage du sang et conséquence de l’excès de « mauvais » cholestérol – peut avoir de graves conséquences : formation d’un caillot pouvant provoquer un infarctus ou un AVC (accident vasculaire cérébral), notamment. Première cause de mortalité chez les plus de 65 ans et les femmes, les maladies cardiovasculaires sont un fléau : il est donc impératif d’agir sur l’un de leurs facteurs : le « mauvais » cholestérol. Il existe bien sûr des traitements à base de médicaments contre le cholestérol mais des solutions plus naturelles peuvent permettre d’éviter d’en arriver à ce stade.

MODIFIER SES HABITUDES ALIMENTAIRES ET SON HYGIÈNE DE VIE

Modifier son régime alimentaire est une des premières actions déterminantes pour réduire son taux de cholestérol (ou, à titre préventif, éviter qu’il ne se dégrade). Il faudra ainsi diminuer la consommation de graisses dites « saturées » (viande, charcuterie, crème fraîche, laitages au lait entier, beurre, fromages, pâtisseries, huile de palme) au profit de fruits et légumes (250 g par repas) et féculents et céréales complètes.
Accroître sa consommation de graisses dites « insaturées » – oméga 3 et oméga 6 – est, quant à elle, bénéfique pour notre cœur et notre système cardiovasculaire : on les trouve respectivement dans les poissons gras comme le saumon, la sardine, le thon, le maquereau, les huiles de colza et de lin, les algues ainsi que dans l’avocat et l’huile d’olive. Cesser de fumer et boire de l’alcool modérément sont bien sûr incontournables.

En parallèle, pratiquer une activité physique sera également favorable : marche, vélo, natation, par exemple, pratiqués trente minutes par jour pourraient se traduire par un meilleur taux de « bon cholestérol ». Enfin, surveiller son poids et maigrir en cas de surpoids viendront compléter le programme.

LES 6 TRAITEMENTS NATURELS CONTRE LE CHOLESTÉROL

la phytothérapie contre le cholestérol

Compléments d’une alimentation équilibrée, d’une bonne hygiène de vie et, le cas échéant, d’un traitement médical – après avis de son médecin en raison des interactions possibles -, les plantes peuvent être de précieuses alliées dans la lutte contre l’hypercholestérolémie.

LA LÉCITHINE DE SOJA

Plusieurs études ont ainsi démontré l’impact positif sur la baisse du taux de cholestérol chez l’homme, pour des doses allant de 1 à 54 mg/jour, de la lécithine de soja que l’on peut trouver en pharmacie sous forme de gélules ou de capsules. Mais attention, consommée à trop forte dose (au-delà de 2 à 3g par jour), elle présente un risque de toxicité pour l’organisme et peut avoir des effets indésirables tels que maux de tête, étourdissements, baisse de la tension artérielle. Elle est déconseillée aux personnes allergiques au soja et atteintes du syndrome de Hughes.

L’EXTRAIT DE FEUILLES D’ARTICHAUT

Disponible également en gélules ou extraits liquides, l’extrait de feuilles d’artichaut a fait l’objet d’une étude concluante en ce sens : 1 280 mg pendant 12 semaines de traitement permettrait de diminuer le mauvais cholestérol et d’augmenter le bon. Il existe toutefois des contre-indications pour les personnes souffrant d’obstruction des voies biliaires, sujettes aux calculs biliaires ou allergiques aux plantes appartenant à la famille des astéracées – camomille, marguerite, etc.

LE PSYLLIUM BLOND POUR DIMINUER LE TAUX DE CHOLESTÉROL DANS LE SANG

Dilué dans un verre d’eau, le psyllium blond – appelé aussi « herbe aux puces » ou « plantain des Indes » – diminuerait les taux de sucre et de cholestérol dans le sang en absorbant les graisses et le sucre. Ses propriétés – il est également efficace contre la constipation – sont reconnues par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Présenté sous forme de poudre, granulés, flocons, gélules, capsules ou graines non transformées, il est conseillé de suivre la posologie indiquée sur l’emballage du produit.

LE MACÉRÂT DE BOURGEONS D’OLIVIER

Grâce à l’absorption pendant le temps d’une cure de trois semaines de quelques gouttes sous la langue diluées dans un verre d’eau (5 à 15 gouttes par jour de préférence en dehors des repas, en commençant par 5 puis en augmentant progressivement), le macérât de bourgeons d’olivier agira doublement en diminuant tension artérielle et mauvais cholestérol.

LE PISSENLIT CONTRE LE CHOLESTÉROL

Sous forme de gélules ou en infusions, le pissenlit, riche en vitamines et minéraux, va lui aussi agir sur le taux de cholestérol dans le sang.

Preuve encore de l’importance des plantes, une tisane réalisée à partir du mélange de plusieurs d’entre elles – prêle, feuilles d’artichaut, feuilles et racines de chicorée sauvage et de pissenlit, feuilles de menthe poivrée, rhizomes de chiendent et de réglisse – est susceptible, à partir d’une consommation quotidienne pendant une cure d’une dizaine de jours, répétée régulièrement, de contribuer au retour d’un taux normal de cholestérol. Attention toutefois à utiliser la réglisse en consommation raisonnable car, en grande quantité, elle pourrait provoquer rétention d’eau, augmentation de la tension artérielle et déperdition du potassium dans l’organisme. Elle est de plus contre-indiquée aux femmes enceintes ainsi qu’en cas d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale, de manque de potassium dans l’organisme, d’hépatite ou de cirrhose du foie.

LES HUILES ESSENTIELLES

Enfin, une cure d’huiles essentielles peut constituer une autre voie dans la stratégie globale contre le mauvais cholestérol en se déclinant comme suit : une oléo capsule d’essence d’ail, que l’on trouve en pharmacie, prise trois fois par jour pendant dix jours, suivie d’une cure d’une goutte à chaque repas d’un mélange constitué d’huiles essentielles de citron, de romarin à verbénone et de carotte (selon le rythme dix jours de cure, dix jours d’arrêt, pendant trois mois). Cette cure est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes. Les doses et durée doivent en outre être respectées, de même qu’il est recommandé de réaliser un test allergique avant de commencer (mélange dans le creux du coude par exemple).

La nature a donc bien fait les choses : ses ressources sont nombreuses pour aider notre corps à bien fonctionner.